Différents éléments combinatoires constituent cette œuvre, chacun se répondant et jouant à différentes échelles. Les récits sont fragmentés, ils se métabolisent dans des objets qui assemblés s’approchent d’une image mentale inséparable de la ville du Havre. Il s’agit d’un couplage incertain entre un bar de nuit et une salle de muséum d’histoire naturelle dont on aurait mélangé les départements. Les tentatives de narration sont poreuses et meubles, elles invitent à une reconstitution intuitive des récits.
Six parallélépipèdes en béton d’où émergent des galets de brique formés par la mer et provenant des ruines du
bombardement du de la ville du Havre, 20 x 29 x 47 cm chacun, tube fluo 120 cm.
Vidéo en boucle de deux points scintillants dans la nuit, deux torchères comme en dialogue. Filmé à Gonfreville-l’Orcher.
L’Aquabar, aquarium bouillonnant et néon clignotant, entre bar et pétrochimie, 30 x 60 x 173 cm.
Boule faite de tessons de bouteille, moteur rotatif, lumière, Ø 30 cm.
Dessin réalisé à partir d’une série photographique d’adolescents à vélo traversant Le Havre, caisson lumineux,
Ø 80 x 15 cm, 2008.